Le monde UNIX libre aujourd’hui est confondu avec la multitude de distributions Linux, toutes plus ou moins efficaces. Il existe cependant une descendance de l’UNIX originel : BSD. De celui-ci découlent trois systèmes : FreeBSD, NetBSD et OpenBSD. Nous ne nous intéresserons qu’à FreeBSD, qui est le plus généraliste des trois.
L’installation d’un système d’exploitation peut être effectuée sur un système existant, en supposant que vous ayez de la place sur un disque dur (système ou secondaire). Il est tout de même préférable de prendre toutes ses précautions avant ces installations en réalisant une sauvegarde complète de son ordinateur. La co-existence de plusieurs systèmes d’exploitation sur un ordinateur n’est pas toujours réalisée sans conséquence...
Commencez par vous rendre sur le site www.freebsd.org afin de télécharger la dernière version. FreeBSD existe pour les plate-formes 32 bits et 64 bits, en version cdrom, liveCD, netinstall, FTP… Sélectionnez celle qui a votre préférence. Pour ma part, j’ai choisi celle sur cdrom. L’autre solution est d’installer FreeBSD par l’intermédiaire d’une clé USB. Chargez alors l’image qui se termine par .img et réalisez votre clé comme suit :
Sous les linux-like ou BSD-like (en supposant que la clé USB soit détectée comme périphérique /dev/da0) : dd if=FREEBSD-RELEASE-xxx.img of=/dev/da0 bs=64k
Sous Windows : utilisez un outil du genre image-writer ou Win32 Disk Imager pour cette opération. Le principe est de sélectionner l’image source, le périphérique de destination et de lancer la création de l’image disque.
Ceci étant dit, nous continuons avec notre installation. Vérifiez tout de même que votre BIOS supporte le démarrage avec un matériel autre que le simple disque dur. L’installation est relativement simple, le processus étant assez détaillé à chaque étape.
Le plus compliqué est véritablement le changement de nomenclature des disques et divers périphériques lorsque l'on vient d'un autre monde UNIX. La philosophie de gestion des disques de FreeBSD repose sur une gestion de partitions qui sont elles-mêmes incluses dans d'autres partitions. Tout un programme !
Sous FreeBSD, les disques durs sont nommés ad0 pour le premier disque, ad1 pour le second. Les slices (le nom des partitions) sont également en séquence : ad0s1a pour le premier slice, ad0s1b pour le second...
La mise en route nous fait arriver sur la création ou non d'un utilisateur lambda pour l'usage courant du système. Pour le shell, il n'y a pas la version bash par défaut, juste sh, csh ou tcsh. Par défaut je préfère choisir tcsh car c’est un équivalent de csh (shell avec une syntaxe C) mais avec des fonctionnalités avancées.
Contrairement à d’autres environnements, FreeBSD n’installe pas par défaut une interface graphique. La mire de connexion initiale est sur une jolie console et c'est tout...